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Le Fléau part.1

Le Fléau part.1

Présentation du livre: 

Le Fléau - Part.1 

  Roman noir - Post-apocalyptique 

Nbre pages : 763

Auteur : Stephen King

Me: Jean-Pierre Latès

Traduit par : Jean-Pierre Quijano

 

Comment l'ai-je découvert? 

Mon père m'a montré la mini-série de 1994, que j'ai particulièrement apprécié. Quelques années après, un peu déçue de ne pas pouvoir connaître le livre, je me suis procurée les deux tomes. 

Résumé: 

Il a suffi que l'ordinateur d'un laboratoire ultra-secret de l'armée américaine fasse une erreur d'une nanoseconde pour que la chaîne de la mort se mette en marche. 

Le Fléau, inexorablement, se répand sur l'Amérique et, de New-York à Los Angeles, transforme un bel été en cauchemar. Avec un taux de contamination de 99,4%. Dans ce monde d'apocalypse émerge alors une poignée de survivants hallucinés. 

Ils ne se connaissent pas, pourtant chacun veut rejoindre celle que, dans leurs rêves, ils appellent Mère Abigaël: une vieille Noire de cent huit ans dont dépend leur salut commun. Mais ils savent aussi que sur cette terre dévastée rôde l'Homme sans visage, l'Homme Noir aux étranges pouvoirs, Randall Flagg. L'incarnation des fantasmes les plus diaboliques, destinée à régner sur ce monde nouveau. 

C'est la fin des Temps, et le dernier combat entre le Bien et le Mal peut commencer. 

 

Mon avis sur la première partie du Fléau: 

Le roman commence avec le brusque réveil de Sally, par son mari Charlie. Elle le sait, elle le sent, la mort est proche. Il faut qu'ils se dépêchent de partir, avant qu'il ne soit trop tard. C'est ainsi que la maladie se répand dans tout le pays. 

King dédie chaque chapitre à un personnage, afin que nous puissions faire connaissance peu à peu, avec Stu, Larry, Nick, Frances, Lloyd et les nombreux autres personnages. Chacun est différent, a son caractère et son histoire. Le lecteur peut ainsi facilement les reconnaître et s'attacher à eux. Le découpage des chapitres est précis, bien que parfois, les retours dans le temps le sont un peu moins. 

La maladie fait son chemin au fil de la première partie du livre. Les protagonistes portent sur leurs épaules la mort de leurs connaissances, ce qui les impactent différemment. Quand l'un se retrouve dans un centre de recherche, l'autre enterre son parent ou aide comme il peut dans le secrétariat du sheriff. 

Les phrases sont dosées justes, ainsi lors de la lecture, il est facile de se mettre dans l'état émotionnel des personnages. Le choix de certains mots - qui malheureusement à l'heure actuelle ne seraient pas acceptés - est judicieux afin de se rendre compte à quel point, en 1902, certaines catégories de personnes sont mal vues. 

Comme déjà mentionné, on s'attache rapidement aux personnages et on se réjouit de les voir enfin tous réunis.  

Certains chapitres malheureusement, comme celui que j'ai renommé le chapitre "des malchanceux", nous rappelle à quel point le monde est une véritable désolation.  

"Au début, une faible lueur venait encore de l'entrée et il avait pu voir des voitures, pare-chocs contre pare-chocs (ça a dû être terrible de mourir ici, pensa-t-il, tandis que la claustrophobie enveloppait amoureusement sa tête de ses gros doigts visqueux, caressant d'abord, puis écrasant ses tempes, ça a dû être vraiment terrible, horrible), et les carreaux verdâtres qui tapissaient la voûte."

 

Le COVID n'est pas le Fléau, c'est juste un avant-goût. 😉

  

 

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