Présentation
Le Vampire de Ropraz
Roman - Histoire vraie
Nbre de page: 85
Auteur: Jacques Chessex
Me: Grasset
Prix reçu: Grand prix Jean-Giono en 2007
Se le procurer: Amazon ; Payot ; Grasset
Comment l'ai-je découvert:
La copine à ma sœur qui est aussi une "grande" lectrice m'a parlé d'un livre écrit par un membre de sa famille. Intéressée, je lui ai demandé si c'était possible qu'elle me prête ce livre. Ce qu'elle a fait très volontiers. Et je la remercie infiniment. Grâce à elle, j'ai pu découvrir la plume d'un auteur suisse et né dans la même ville que moi. 😉
Résumé:
En 1903 à Ropraz, dans le Haut-Jorat vaudois, la fille du juge de paix meurt à vingt ans d'une méningite. Un matin, on trouve le cercueil ouvert, le corps de la virginale Rosa profané, les membres en partie dévorés. Stupéfaction des villages alentour, retour des superstitions, hantise du vampirisme. Puis, à Carrouge et à Ferlens, deux autres profanations sont commises. Le nommé Favez, un garçon de ferme, est le coupable idéal.
Condamné, emprisonné, soumis à la psychiatrie, on perd sa trace en 1915. À partir d'un fait réel, Jacques Chessex donne le roman de la fascination meurtrière. Qui mieux que lui sait dire la "crasse primitive", les fantasmes des notables, la mauvaise conscience d'une époque?
Mon avis sur le vampire de Ropraz (z muet):
La couverture est simple, une pierre tombale entourée de toile d'araignée remplie de rosée, mais qui offre tout son charme.
J'ai trouvé la plume de Chessex agréable, légère, avec de belles description. Le texte est facile à lire.
Malheureusement le livre est tellement court et les personnages tellement survolés qu'on arrive pas à les ressentir, à les apprécier et les détester. On peut se sentir un peu mal avec le passé de Favez, mais c'est tout. Sur ce point, je reste un peu sur ma faim.
Mais il faut dire que je ne suis pas sûr que quelqu'un puisse représenter au mieux l'aspect psychologique du vampire que ce que l'auteur à fait ici.
En lisant, j'ai eu une petite pensée pour ma grand-mère, quand l'instructeur fume un cigare Fivaz. Elle qui, à l'époque, travaillait pour Fivaz. Et je dois dire que je suis aussi contente d'avoir pu lire des noms de bleds que je connais.
À qui le conseiller?
Aux adultes, aux personnes qui s'intéressent aux histoires vraies et aussi aux petits lecteurs (ne pas comprendre enfants 😅)